Transports durant les Jeux olympiques et paralympiques d'été de 2024

Ajouter des liens
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cet article ou cette section contient des informations sur un projet de transport en Île-de-France.

Il se peut que ces informations soient de nature spéculative et que leur teneur change considérablement alors que les événements approchent.

Le prolongement de la ligne 14 est attendu pour juin 2024.

Les transports durant les Jeux olympiques et paralympiques d'été de 2024 sont un élément essentiel de leur réussite pour un bon acheminement des spectateurs vers les sites de compétition.

En région parisienne, l'organisation des transports en commun est dirigée par Île-de-France Mobilités qui coordonne les contrats des transporteurs. L'autorité organisatrice devient aussi partenaire officiel des Jeux en afin de faciliter l’organisation des transports durant les compétitions.

Contexte des transports publics en Île-de-France[modifier | modifier le code]

Durant l'été 2023, de nombreuses lignes sont perturbées pour travaux.

En Île-de-France, où se déroulent la majorité des épreuves[1], les Jeux olympiques et paralympiques (JOP) représentent la desserte de 25 sites (13 dans Paris et 12 en Petite et Grande Couronne) avec 50 sessions par jour pour les Jeux olympiques et 17 sites (dont 10 dans Paris et 7 en Petite Couronne) avec 18 sessions par jour pour les Jeux paralympiques, pour des totaux respectifs de 767 sessions au total, dont les deux cérémonies d'ouverture et de clôture, et 261 sessions, dont les deux cérémonies d'ouverture et de clôture[1]. Ces événements représentent 500 000 spectateurs par jour pour les Jeux olympiques et 300 000 pour les Jeux paralympiques), qui s'ajoutent aux autres motifs de mobilité, dont la fin des congés d'été et la rentrée scolaire début septembre. IDFM a orienté les mobilités non liées aux JOP sur des itinéraires adaptés et favorisera le télétravail et les reports de circulation vers le vélo et le covoiturage[1].

En février 2023, une mission d'information de l'Assemblée nationale estimait que « la réussite de la France à organiser les Jeux sera notamment jugée à l’aune de sa capacité à gérer les déplacements de personnes », alors que pas moins de 600 000 spectateurs, dont 35 % en provenance de l’étranger, et 200 000 personnes accréditées devront être transportées quotidiennement[2]. La mission regrette que le Comité stratégique des mobilités ne se soit réuni pour la première fois qu'en décembre 2022 et qu'un coordinateur national des mobilités aux JOP, Florent Bardon, n'ait été nommé que ce mois-là[3].

Au-delà de l'impact sur les chantiers, la pandémie de Covid-19 a désorganisé les réseaux de transport avec notamment un arrêt des recrutements consécutifs à une baisse de l'offre, des démissions et un absentéisme en hausse qui ont entraîné une forte dégradation de l'offre dès la fin de l'été 2022 (avec un quart du service bus non assuré) sensible jusqu'au printemps 2024 (encore près de 10% du servie non assuré sur le réseau bus de la RATP ou une ponctualité de seulement 84% du RER C), pénalisé notamment par le manque de conducteurs à la SNCF) malgré une forte reprise des formations[4]. En décembre 2023, cinq lignes de métro (13, 6, 3, 2 et 8) restaient encore à une régularité inférieure à 90 %, loin des standards antérieurs de la plupart d'entre elle[4].

Pour répondre à l’augmentation du flux de voyageurs sur les différentes lignes par rapport à un été normal, l'offre de transport sera renforcée de 15 % et concentrée dans le cœur d'agglomération et sera maximale pour les lignes desservant des sites olympiques comme les RER B et D, la ligne T11 et la ligne 14, renforcées par des navettes bus pour certains sites[1]. L'objectif du Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 est de permettre à 100 % des spectateurs de rejoindre les sites olympiques et paralympiques en transports collectifs[1]. Une application mobile, disponible au printemps 2024, devra faciliter les déplacements des spectateurs en proposant un calculateur d'itinéraires pouvant s'adapter aux aléas[1]. Pour informer les voyageurs, 5 000 agents identifiables grâce à leurs chasubles violettes[5], doivent être déployés dans les gares et stations, où sera apposée une signalétique spéciale[1].

Contrairement aux années précédents[6], le réseau ne connaîtra pas d'interruption liées à des travaux d'été en 2024[5]. Les chantiers sont gelés sur le réseau Francilien du à fin septembre[7]. En revanche, ils sont nombreux en 2023 sur le réseau et au premier semestre 2024 sur la ligne 14 avec des interruptions de trafic sur plusieurs week-ends et durant les vacances scolaires[8].

Sécurité dans les transports[modifier | modifier le code]

Le dispositif de sécurisation du réseau d'Île-de-France Mobilités est planifié et coordonné sous l’autorité de la Préfecture de police[1]. La loi olympique du , qui fait du Préfet de police de Paris l’unique préfet responsable de la sécurité et de l’ordre public en Île-de-France, élargit le champ des images de vidéoprotection visibles par les agents de la SNCF et de la RATP intégrés au centre de coordination de la sécurité des transports franciliens[9]. La coordination de la sécurité dans les transports s'opère depuis l'été 2022 à partir du Centre de commandement opérationnel de sécurité (CCOS) qui regroupe tous les acteurs au sein de locaux communs situés à la préfecture de police[10].

Aux 3 000 agents de sécurité permanents, devraient s'ajouter 5 000 agents temporaires et plus de 50 brigades cynophiles de détection d'explosifs. Ils seront déployés sur le réseau francilien pour intervenir sur les objets délaissés[1]. Le CCOS est relié à 101 000 caméras de vidéosurveillance disposées sur l’ensemble des réseaux de transport franciliens[10]. Durant les JO, les patrouilles passeront de 125 à 700 par jour avec un effectif d'agents des polices de transports portés de 1 100 à 1 300[10].

Accessibilité des transports[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : Accessibilité aux personnes handicapées et Accessibilité du métro de Paris.

Hormis la ligne 14 qui l'est entièrement, l'accessibilité du métro est très partielle[11]. Tout le réseau de tramway l'est en revanche, de même que la grande majorité des gares Transilien[12]. Selon le Conseil régional, 200 gares sont accessibles début 2023 et « environ 240 » sur 266 le seront en 2024, dont toutes les gares desservant les sites olympiques[13].

La plupart des lignes de bus sont accessibles aux personnes à mobilité réduite (PMR), mais avec une capacité limitée en cas de forte demande, comme lors des Jeux paralympiques, ce qui conduit le Gouvernement à vouloir rendre accessibles 1 000 taxis aux personnes en fauteuil roulant[14]. Les transports collectifs permanents seront donc complétés par des navettes disponibles dans toutes les gares parisiennes afin de rejoindre tous les sites olympiques[11]

Titres de transports spécifiques en Île-de-France[modifier | modifier le code]

Au moment de la candidature de Paris pour l'attribution des JOP, il était proposé d'assurer une gratuité des transports en commun pour les détenteurs de billets pour assister aux épreuves, mais après la révision budgétaire effectuée en 2022 à la suite de la crise inflationniste, Paris 2024 a renoncé au financement de cette mesure[15]. Île-de-France Mobilités déclarant ne pas vouloir faire payer aux abonnés franciliens les surcoûts engendrés par l'adaptation du plan de transports durant l'été 2024, cet organisme annonce des tarifs plus importants[15],[4].

Du au , un titre de transport temporaire nommé « passe Paris 2024 », autorisant un nombre illimité de trajets en Île-de-France, est vendu au tarif de 16 € pour une journée ou 70 € par semaine (avec des tarifs intermédiaires en fonction du nombre de journées : 30, 42, 52, 60 et 66 €)[16]. Sur cette même période, le tarif de certains billets sera relevé : 4 € pour le ticket t+, 32 € pour le forfait de 10 trajets par la carte Navigo Easy et 16 € pour un ticket origine-destination vers les aéroports d'Orly ou de Roissy[16]. Les autres forfaits touristiques seront suspendus. Les titres de transports Navigo et Liberté + restent inchangés pour les abonnés franciliens[16].

Par mode de transports[modifier | modifier le code]

Prolongements et nouvelles infrastructures de transports lourds[modifier | modifier le code]

En gras, les prolongements de la ligne 14 de Saint-Denis Pleyel à l'Aéroport Orly.

La principale nouvelle infrastructure livrée pour les JOP sera le prolongement de la ligne 14 du métro, qui est prévu pour juin 2024, au nord jusqu'à Saint-Denis Pleyel, aux abords du village olympique et des sites des compétitions de Saint-Denis[6] et au sud jusqu'à l'aéroport d'Orly. Le calendrier de ce chantier crucial est tendu. Ainsi, dans leur rapport de , les animateurs de la mission d'information de l'Assemblée nationale expriment des réserves sur la date de disponibilité du prolongement au sud[17]. Début 2024, la ligne 14 est l'objet de plusieurs périodes de fermeture notamment lors des vacances scolaires pour préparer la modernisation, la fiabilisation et l'extension de la ligne avant l'été[18].

La composante piétonne du franchissement urbain Pleyel, qui met en correspondance la station Saint-Denis Pleyel de la ligne 14 avec la gare du Stade de France - Saint-Denis du RER D et son parvis est assemblée dans les délais au-dessous des voies ferroviaires nord : cet axe piéton doit représenter 10 et 15 % des flux vers le Stade de France et le centre aquatique[19].

Le prolongement du T3b vers l'ouest de la porte d’Asnières à la porte Dauphine verra normalement le jour en avril 2024[20].

Un RER NG de la ligne E.

L'achèvement du prolongement de la ligne 14 s'est fait à marche forcée et n'aurait pas été réalisée à cette échéance sans l'impératif des JOP[21]. En revanche, certaines infrastructures envisagées lors de la phase de candidature ne seront pas disponibles. Officialisé en 2021, le report à 2026 des premières phases de la ligne 16 et de la ligne 17 avait entraîné dès 2020 un ajustement des localisations des sites de compétition en Seine-Saint-Denis, avec le retrait d'épreuves capacitaires, comme le volley-ball, au profit de l'escalade au Bourget[22],[23]. La liaison directe CDG Express entre Paris et l'aéroport de Roissy est reportée à 2027[24].

D'autres réalisations ne seraient que partielles. Ainsi, le prolongement du RER E vers l'ouest, desservant notamment la porte Maillot, ne bénéficiera que d'une mise en service partielle au entre les gares de Magenta et Nanterre-La Folie à raison d’un train toutes les 15 minutes et seulement de 10 h à 16 h, la faisabilité d'un renfort en période de compétition restant à confirmer[25], même si Nanterre est desservi également par d'autres lignes déjà en service, le RER E étant plutôt un complément bienvenu[4]. Cette desserte sera permise par l'arrivée à compter de la fin 2023 d'un nouveau matériel roulant sur la ligne E[26].

Adaptation des gares[modifier | modifier le code]

Façade de la gare du Nord.

Le projet d'une modification profonde de la gare de Paris-Nord avant 2024 a été abandonné au profit du projet Horizon 2024 de 50 millions d’euros. Des espaces supplémentaires sont créés par la réduction de certains espaces commerciaux[27]. Pour Eurostar, le nombre de lecteurs automatiques de passeports est porté de 5 à 10 afin de fluidifier les formalités d’embarquement rallongées depuis le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne[27]. La gare Transilien voit ses escaliers mécaniques modernisés et les quais des RER gagner en espace. Le parvis de la gare doit être réaménagé en 2024 et réservé aux piétons, une fois que la station de dépôt des taxis aura été transférée dans les parkings souterrains[27]. Le côté est de la gare doit recevoir une nouvelle gare routière ainsi qu'une halle à vélos sécurisée de 1 200 places[27].

Proche de la base nautique de Vaires, la mise en accessibilité de la gare de Vaires - Torcy est effective début 2023[28],[13]. La gare de Saint-Denis (RER D et ligne H) est l'objet de travaux de mise en accessibilité et d'accroissement de capacité pour 2023[12],[29].

Durant les Jeux, le nettoyage sera renforcé dans 120 gares et stations impactées par la hausse du nombre de voyageurs[5].

Réseau de bus[modifier | modifier le code]

Contexte de mise en concurrence[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Ouverture à la concurrence des transports en commun en Île-de-France.

Dans le cadre de l'ouverture à la concurrence des transports publics, la période des Jeux concerne particulièrement le réseau de bus à Paris qui devait être négociée en 2024 pour être effective en janvier 2025[2]. Afin de limiter les risques de perturbations et de conflits sociaux, le calendrier doit être repoussé d'environ deux ans : les lots les plus excentrés seraient attribués par Île-de-France Mobilités entre septembre 2024 et la fin du premier semestre 2025, alors que les lots de Paris-intramuros ne le seraient que fin 2026[30],[31]. Cette question est d'autant plus sensible que dans la foulée de la reprise du trafic après la pandémie de Covid-19, les réseaux souffrent d'une insuffisance de conducteurs[32].

Par ailleurs, les incidents constatés en mai 2022 lors de la Finale de la Ligue des champions liés en partie à des grèves sur le réseau RER ont mis en lumière la fragilité des conditions de transports lors des grands événements[33]. Alors qu'un préavis a été déposé durant l'été 2023 en amont des matches au Stade de France de la Coupe du monde de rugby[34], SNCF et RATP anticipent des négociations pour l'octroi de primes aux agents durant les JOP[35].

Modification et renforcement des circulations[modifier | modifier le code]

Par rapport à un été normal, la fréquence de circulation des bus sera plus importante, mais presque toutes les lignes à Paris verront leur parcours modifié[7]. Ainsi, selon un sondage réalisé en octobre 2023, les Parisiens sont nombreux à se déclarer préoccupés par la disponibilité des transports (78 %) et la durée des trajets (76 %)[7].

Un réseau de bus et cars va renforcer la desserte des sites les moins équipés en transports.

Le lieu de remisage des bus et cars venant renforcer le réseau permanent est installé sur les anciens parkings de l'ex-usine Citroën à Aulnay-sous-Bois, qui se situe à proximité des autoroutes A1, A3 et de la Francilienne[36].

Transports routiers[modifier | modifier le code]

En appoint des transports en commun, les taxis auront un rôle significatif pour les personnes en situation de handicap.

Les taxis ont accès aux voies olympiques, alors que les VTC n'en disposent pas.

Le ministre des transports Clément Beaune s'est indigné début 2024 que malgré l'obligation légale instaurée en 2016 un tiers des taxis refusent le paiement en carte bancaire[37].

Alors que les poids lourds sont interdits de circuler le week-end, cette interdiction est levée du 1er mai au 31 octobre 2024 (sauf certains samedis), pour approvisionner les sites olympiques, mais interdit aux cars transportant des enfants de circuler sur de longues distances les samedis 27 juillet et 3 août, sauf s'ils doivent se rendre sur les sites olympiques[38].

Adaptation du plan de transports à l'été 2024[modifier | modifier le code]

Si des secteurs comme le sud-est parisien sont peu concernés par les déplacements motivés par les JOP, les lignes les plus sollicitées seront, pour le métro, les lignes 8, 9, 10, 12, 13 et 14[7]. La 1, la 5 et la 6 seront aussi concernées en raison des fan-zones ou lieux de festivités qu’elles desservent[7]. Sur le réseau Transilien, sont concernées les lignes J (branche Argenteuil), L, N, P et U ainsi que le tramway T3b, le T11 Express et le T13 Express ainsi que les RER B, C et D[7].

Pour absorber le flux supplémentaire de passagers, l’offre sera renforcée de 15 % par rapport à un été normal. Ainsi, le RER C (dont le tronçon central est habituellement coupé pour travaux) verra sa fréquence renforcée à une rame toutes les cinq minutes dans Paris intra-muros[7]. De même, la ligne J sera renforcée entre Paris Saint-Lazare et Le Stade (pour desservir le stade Yves-du-Manoir à Colombes[4] avec 8 trains par heure, même aux heures creuses, au lieu de 4. Sur la ligne P, ce seront 6 trains par heure qui iront jusqu’à Vaires-sur-Marne, et sur la ligne N, 4 trains par heure circuleront[7].

Des stations trop proches des lieux de festivités seront fermées, comme la station de métro Concorde, de même que Tuileries (trop peu capacitaire pour suppléer Concorde)[7].

Déplacement des délégations[modifier | modifier le code]

Les organisateurs estiment qu'un gros tiers des émissions de gaz à effet de serre liés aux JOP sera lié aux transports des athlètes et des spectateurs. S'il est difficile d'éviter le transport aérien pour la plupart des délégations nationales, les comités nationaux belge, britannique et néerlandais se sont engagés à arriver par le train[39]. En parallèle dans le village olympique pour faciliter le déplacement des délégations vers les aéroports franciliens, le groupe ADP prévoit la construction d'une zone enregistrement des bagages à J-1 avant le vol permettant ainsi aux bagages les plus volumineux d'être acheminé directement par une organisation dédiée à l'aéroport prévu[40].

Une gare routière temporaire est édifiée en bordure Est du village olympique pour véhiculer en car les athlètes et leurs accompagnateurs en direction des sites de compétition et d'entraînement[41]. Lancé durant l'hiver 2022-2023, le premier appel d'offres émis par Île-de-France Mobilités pour transporter les 200 000 personnes accréditées, ce qui requiert un important parc de matériel et la disponibilité de nombreux professionnels de la route, s'est cependant révélé infructueux[2].

Durant les Jeux, les bretelles de l'autoroute A1 de la Porte de Paris à Saint-Denis seront réservées aux usages olympiques, avant d'être démantelées en 2025. Pour conserver la possibilité d'entrer et sortir de l'autoroute A86, le demi-échangeur de Pleyel est complété par deux nouveaux sens de circulation[42],[43].

Infrastructures vélo[modifier | modifier le code]

Le recours au vélo n'était envisagé que de manière secondaire avant la pandémie de Covid-19, se limitant à la finition des pistes cyclables de la rive droite du canal Saint-Denis et la passerelle interne au village olympique[44]. Le développement significatif de l'usage du vélo à Paris et en petite couronne à partir de 2020[45] et les craintes autour de la fiabilité du réseau de transports collectifs ont entraîné l'intégration du vélo dans le plan de transports durant les JOP, alors qu'en 2022 le Collectif vélo Île-de-France pointait que 90 % des sites olympiques n'étant pas ou peu accessibles à vélo[46].

Hormis le site de Villepinte, tous les sites devraient disposer de pistes cyclables et d'infrastructures de stationnement[47]. Les sites olympiques devraient être accessibles par 418 km de pistes cyclables[47], dont 55 km d'« olympistes » (30 à Paris et 25 en Seine-Saint-Denis) aménagés durant l'année précédant les JOP[48].

La Société de livraison des ouvrages olympiques (Solidéo) cofinance la création d'infrastructures cyclables utilisables pendant les Jeux et par la suite, comme la passerelle de Dugny au Bourget[49], la passerelle du Franc-Moisin à Saint-Denis[50], la passerelle du Village olympique (seule réservée aux délégations pendant les JOP)[51] en plus ainsi que des aménagements autour du canal Saint-Denis[52].

Le service de vélos en libre-service Vélib’ doit passer d'ici 2024 de 18 000 à 21 000 vélos disponibles, alors que sept grands sites de compétition seront dotés de stations éphémères[47]. Par ailleurs, les opérateurs de vélos sans station comme Lime, Dott et Tier ont une flotte cumulée de 20 000 vélos[47]. Fin mars, Lime annonce un renfort de 5 000 vélos pour porter sa flotte Lime à 15 000 vélos électriques. Durant les JOP, l'opération passera de 40 à 90 stations et elle portera ses tarifs d'utilisation de 28 à 32 centimes par minutes (ou 10 centimes dans le cadre d'un abonnement mensuel Vélotaf)[53].

Pour Louis Belenfant, directeur du Collectif Vélo Île-de-France, le vélo « présente un double intérêt. D'abord, il s'agit d'un réseau supplémentaire et complémentaire des transports en commun (...) qui permet de soulager les transports. Deuxièmement, il s'agit d'une expérience plus agréable. Sillonner Paris à vélo, on s'en souviendra plus que de galérer dans les couloirs des métros ou être serré avec des spectateurs dans une navette »[2]. Ainsi, lors des épreuves test des compétitions de cyclisme à Élancourt, 17 % des spectateurs sont venus assister aux épreuves en vélo[54].

Transports aériens[modifier | modifier le code]

De nombreux voyageurs internationaux arriveront par l'aéroport de Roissy, mais également d'Orly et par l'aéroport d'affaires du Bourget. Pour des raisons de sécurité, tous les aéroports franciliens (y compris celui de Beauvais, dans le département de l'Oise, ainsi que les aérodromes de loisirs) seront fermés au moment de la cérémonie d'ouverture, le en soirée[55]. Les aéroports d'Orly et de Roissy géreront une grande partie des arrivées et départs de 64 000 accrédités ainsi que 47 000 équipements sportifs inhabituels (soit dix fois le volume annuel habituel en l'espace de quelques semaines) dont 4 000 de grande taille. Les flux seront massifs en particulier à compter du 18 juillet, date d'ouverture du village olympique, puis après la cérémonie de clôture, puis de nouveau en amont et en aval des Jeux paralympiqyes [56].

La Région soutient un projet de taxis volants électriques avec un seul passager devant relier Roissy à l'héliport d'Issy-les-Moulineaux et au Vertiport, une barge flottante près de la gare d'Austerlitz sur laquelle serait installée une plate-forme de décollage et d'atterrissage. Ce projet suscite un avis défavorable de la Ville de Paris et des réserves de l'Autorité environnementale[57]. Afin de prévenir la congestion des dessertes routières d'Orly (dont 90 % des salariés s'y rendent en voiture) et Roissy, Aéroports de Paris promeut le covoiturage des salariés de ces sites[58].

Accès aux sites olympiques et paralympiques[modifier | modifier le code]

Sites de compétition à Paris et en Île-de-France[modifier | modifier le code]

Sports Lieux et moyens d'accès des épreuves des Jeux olympiques de 2024[59]
Site Ville Transports lourds Remarques
Village olympique de Saint-Denis Saint-Denis, Saint-Ouen, L'Île-Saint-Denis (M) (14) (Saint-Denis Pleyel)
Cérémonie d'ouverture Seine
(pont d'Austerlitz - pont d'Iéna)		 Paris (RER) (B) (Saint-Michel - Notre-Dame, Invalides) (RER) (C) (Saint-Michel - Notre-Dame, Musée d'Orsay)
(M) (5) (10) (Gare d'Austerlitz) (M) (7) (Pont Marie, Châtelet) (M) (10) (Maubert - Mutualité, Cluny - La Sorbonne) (M) (11) (Hôtel de Ville) (M) (4) (Saint-Paul, Hôtel de Ville, Châtelet, Louvre - Rivoli, Palais-Royal, Concorde) (M) (1) (Invalides) (M) (13) (Invalides) (M) (6) (9) (Trocadéro) (M) (12) (Concorde)
Athlétisme Stade de France Saint-Denis (RER) (B) (La Plaine - Stade de France) (RER) (D) (Stade de France - Saint-Denis)
(M) (13) et (T) (8) (Porte de Paris) (M) (12) (Front populaire) (M) (14) (Pleyel)
Rugby à sept
Cérémonie de clôture
Aviron Stade nautique nautique de Vaires-sur-Marne Vaires-sur-Marne (RER) (A) (Bussy-Saint-Georges)

(RER) (A) (Torcy) Transilien Ligne P du Transilien (Vaires - Torcy) (RER) (E) (Chelles - Gournay ; uniquement lors des épreuves d'aviron au bassin d'eau calme) || rowspan="2" | Lignes de bus spéciales entre les gares et les sites de compétition

Canoë-kayak
Badminton Arena Porte de la Chapelle Paris (M) (12) (T) (3b) (Porte de la Chapelle) (RER) (E) (Rosa-Parks)
Gymnastique Rythmique
Artistique Arena Bercy Paris (M) (6) (14) (Bercy) (RER) (A) (D) Transilien Ligne R du Transilien (Gare de Lyon) (M) (1) (14) (Gare de Lyon)
Trampoline
Basket-ball Basket 5x5
(phase finale)
Basket 3x3 Place de la Concorde Paris (M) (1) (7) (Palais-Royal - Musée du Louvre) (M) (8) (12) (14) (Madeleine) (M) (3) (7) (8) (Opéra) (RER) (A) (Auber) (RER) (C) (Musée d'Orsay) Stations Champs-Élysées - Clemenceau, Concorde et Tuileries fermées en raison de leur faible capacité[7]
Breakdance
Skateboard
Cyclisme BMX Freestyle
BMX Racing Stade BMX de Saint-Quentin-en-Yvelines Montigny-le-Bretonneux (RER) (C) Transilien Ligne N du Transilien Ligne U du Transilien (Saint-Quentin En Yvelines - Montigny-Le-Bretonneux)
Sur piste Vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines
VTT Colline d'Élancourt Élancourt À 7 km de la gare; des navettes bus spéciales seront disponibles entre la gare et le site de compétition
Sur route (en ligne) Place du Trocadéro (départ)

Pont d'Iéna (arrivée)

Paris (M) (6) (9) (Trocadéro) (RER) (C) (Pont de l'Alma)
Sur route (contre-la-montre) Esplanade des Invalides Paris (RER) (C) (Invalides) (M) (8) (13) (Invalides)
Tir à l'arc
Beach-volley Stade Tour Eiffel Paris (RER) (C) (Champ de Mars - Tour Eiffel) (M) (6) (Bir-Hakeim)
Pentathlon (tour de classement de l'escrime) Arena Paris-Nord Villepinte (RER) (B) (Parc des Expositions)
Boxe 1er tour
phase finale Stade Roland-Garros Paris (M) (9) (Michel-Ange - Auteuil, Porte de Saint-Cloud, Michel-Ange - Molitor)
(M) (10) (Porte d'Auteuil, Michel-Ange - Molitor)		 Desserte renforcée par navettes spéciales
Tennis
Équitation Château de Versailles Versailles (RER) (C) (Versailles-Chantiers, Versailles-Château-Rive-Gauche) Transilien Ligne L du Transilien (Versailles-Rive-Droite) Transilien Ligne N du Transilien Ligne U du Transilien Ligne V du Transilien (Versailles-Chantiers) Lignes de bus spéciales entre les gares et les sites de compétition
Pentathlon
Escalade Site d'escalade du Bourget Le Bourget (RER) (B) (T) (11) (Le Bourget)
Escrime Grand Palais Paris (M) (1) (9) (Franklin D. Roosevelt) Stations Champs-Élysées - Clemenceau, Concorde et Tuileries fermées en raison de leur faible capacité[7]
Taekwondo
Football Parc des Princes Paris (M) (9) (Porte de Saint-Cloud)
(M) (10) (Porte d'Auteuil, Michel-Ange - Molitor) (RER) (C) (T) (3a) (Pont du Garigliano - Hôpital européen Georges-Pompidou)
Golf Golf national Guyancourt (RER) (C) Transilien Ligne N du Transilien Ligne U du Transilien (Saint-Quentin En Yvelines - Montigny-Le-Bretonneux)

(RER) (B) (C) Transilien Ligne V du Transilien (T) (12) (Massy-Palaiseau)

Lignes de bus spéciales entre les gares et les sites de compétition
Haltérophilie Arena Paris Sud Paris (M) (12) (T) (2) (3a) (Porte de Versailles)
Handball Tour préliminaire
Tennis de table
Volley-ball
Hockey sur gazon Stade Yves-de-Manoir Colombes Transilien Ligne J du Transilien (Le Stade)
Judo Arena Champ de Mars Paris (M) (6) (8) (10) (La Motte-Picquet - Grenelle) (RER) (C) (Champ de Mars - Tour Eiffel)
Lutte
Natation Paris La Défense Arena Nanterre (RER) (A) Transilien Ligne L du Transilien Ligne U du Transilien (T) (2) (La Défense - Grande Arche) (M) (1) (La Défense) (RER) (A) (Nanterre-Préfecture)
Water-polo Finale
Tour préliminaire Centre aquatique Saint-Denis (RER) (B) (La Plaine - Stade de France) (RER) (D) (Stade de France - Saint-Denis)
(M) (13) et (T) (8) (Porte de Paris) (M) (14) (Pleyel)
Natation artistique
Plongeon


À part l'Arena Paris-Nord à Villepinte, tous les sites sont accessibles en vélo et disposent d'un stationnement.

Pour les bus, des déviations sur les lignes habituelles sont possibles. La desserte sera précisée en 2024. Des sites avec des transports lourds peu capacitaires comme le stade Roland-Garros seront renforcés par des navettes spéciales.

Accessibilité PMR : en région parisienne, les gares sont accessibles, de même que la plupart des stations de bus. Pour le métro, seule la ligne 14 l'est.

Sports Lieux et moyens d'accès des épreuves des Jeux paralympiques de 2024
Site Ville Transports lourds Remarques
Village olympique de Saint-Denis Saint-Denis, Saint-Ouen, L'Île-Saint-Denis (M) (14) (Saint-Denis Pleyel)
Cérémonie d'ouverture Place de la Concorde Paris (M) (1) (12) (Concorde)
Para-cyclisme Sur route Circuit sur route Clichy-sous-Bois, Chelles (T) (4) (Clichy-sous-Bois Mairie) (RER) (E) (Gare de Chelles - Gournay)
Sur piste Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines Montigny-le-Bretonneux (RER) (C) Transilien Ligne N du Transilien Ligne U du Transilien (Gare de Saint-Quentin-en-Yvelines)
Athlétisme Stade de France Saint-Denis (RER) (B) (La Plaine - Stade de France) (RER) (D) (Stade de France - Saint-Denis)
(M) (13) et (T) (8) (Porte de Paris) (M) (12) (Front populaire) (M) (14) (Pleyel)

Sites de compétition ailleurs en France[modifier | modifier le code]

Sports Lieux et moyens d'accès des épreuves des Jeux olympiques de 2024[60]
Site Ville Région Distance depuis Paris Accès depuis Paris Transports locaux Remarques
Basket-ball Basket 5x5
(1er tour) 		Stade Pierre-Mauroy Villeneuve d'Ascq (Lille) Hauts-de-France 205 km TGV (Lille-Flandres, Lille-Europe) (1) (Quatre-Cantons - Stade Pierre-Mauroy, Cité Scientifique - Professeur Gabillard)
Handball Phases finales
Football Stade de la Beaujoire Nantes Pays de la Loire 340 km TGV (Gare de Nantes)  Tramway de Nantes    1   (Beaujoire, Ranzay)
Stade de Bordeaux Bordeaux Nouvelle-Aquitaine 500 km TGV (Bordeaux-Saint-Jean) (T) (C) (Parc des expositions - Stade Matmut-Atlantique)
Stade Geoffroy-Guichard Saint-Étienne Auvergne-Rhône-Alpes 410 km TGV (Saint-Étienne-Châteaucreux) Tramway T3 (Geoffroy Guichard - Musée des Verts)
Stade de Lyon Décines-Charpieu (Lyon) Auvergne-Rhône-Alpes 390 km TGV (Lyon-Part-Dieu, Lyon-Perrache, Lyon-Saint-Exupéry TGV) Tramway de Lyon Ligne T7 (Décines – OL Vallée)
Stade de Marseille Marseille Provence-Alpes-Côte-d'Azur 660 km TGV (Marseille-Saint-Charles)  Métro de Marseille Ligne 2 du métro de Marseille (Rond-Point-du-Prado, Sainte-Marguerite-Dromel)
Stade de Nice Nice Provence-Alpes-Côte-d'Azur 690 km TGV (Nice-Ville) Tramway Ligne 3 du tramway de Nice (Stade)
Surf Tahiti Teahupo’o Taiarapu-Ouest Polynésie française 15 735 km Avion (Tahiti-Faaa)
Tir Centre national de tir de Châteauroux Châteauroux Centre-Val-de-Loire 230 km Intercités (gare de Châteauroux) Desserte de bus entre la gare de Châteauroux et les sites de compétition inconnue à ce jour
Voile Marina de Marseille Marseille Provence-Alpes-Côte-d'Azur 660 km TGV (Marseille-Saint-Charles)  Métro de Marseille Ligne 2 du métro de Marseille (Rond-Point-du-Prado) Situé à 2 km du site de compétition

Organisation des transports en Île-de-France à l'été 2024[modifier | modifier le code]

Plan de transport pour l'été 2024[modifier | modifier le code]

Les métros des lignes 8, 9, 10, 12, 13 et 14, les trains des lignes J (branche Argenteuil), L, N, P et U, ceux des lignes de RER B, C et D ainsi que les tramways des lignes T3a et T3b seront les plus sollicités[1]. En avril 2024, le prolongement de la ligne T3b vers Porte Dauphine est rendu effectif, ce qui permet une meilleure desserte de la Porte Maillot[61].

Pour répondre à l’augmentation du flux de voyageurs sur les différentes lignes par rapport à un été normal, l'offre de transport sera renforcée de 15 % et concentrée dans le cœur d'agglomération et sera maximale pour les lignes desservant des sites olympiques comme le RER B et le RER D, la ligne H et le tram T11 qui desservent le Stade de France, le centre aquatique, au Bourget et l’Arena Porte de la Chapelle et le parc des expositions de Paris-Nord Villepinte[5] ainsi que la ligne 14 du métro[1].

Les sites de transports lourds de capacité limitée seront renforcés par des navettes routières pour les spectateurs : 400 bus articulés seront déployés vers ou depuis tous les sites olympiques et paralympiques en Grande couronne et à Paris Ouest (stade Roland-Garros et parc des Princes)[1].

Pour la RATP, les JOP nécessitent un renfort de 290 conducteurs par rapport à un été traditionnel[5].

Restrictions des circulations routières et fluviales[modifier | modifier le code]

Panneau de pré-signalisation routière française de type C24

Durant la période de compétition, 185 kilomètres de voies en région parisienne seront réservées aux personnes accréditées, aux transports et aux secours. Plusieurs axes et abords de sites olympiques seraient fermés de 6 h à minuit[62].

Une liste des voies réservées est fixée par le décret n° 2022-786 du 4 mai 2022[63] : elles sont réservées aux véhicules des personnes accréditées par le COJOP, aux taxis, aux véhicules de transport en commun, aux véhicules destinés à favoriser le transport des personnes à mobilité réduite ainsi qu'aux véhicules de secours et de sécurité.

Un arrêté spécifique prévoit une signalisation spécifique pour le boulevard périphérique entre Porte de Sèvres et Porte de Bercy[64], notamment des Panneau de pré-signalisation spécifique Paris 2024.

Sur les trois-quarts nord du boulevard périphérique, entre les portes de Sèvres et de Bercy, la voie de gauche sera réservée à l'été 2024 aux véhicules accrédités par la lecture automatique des plaques d’immatriculation[65]. À Paris, un couloir dédié aux JOP sera également aménagé sur le quai de Bercy[65].

Ces fermetures concernent cinq autoroutes : A1 de Roissy à la porte de la Chapelle, A4 entre Collégien et la porte de Bercy, A104 entre Collégien et Saint-Thibault-des-Vignes, A13 entre la porte Maillot et Rocquencourt et A12 entre Rocquencourt et Montigny-le-Bretonneux[62].

Au début de l'été 2023, les modalités de ces restrictions restent non précisées, que ce soit pour les particuliers ou pour les professionnels, les entreprises de transport et de travaux publics étant ainsi dans l'impossibilité de planifier leurs opérations à l'été 2024[66].

Dans la métropole de Lille, une « voie JO » est prévue sur la route nationale 227[67], uniquement en direction du sud. Selon la préfecture, il s'agit d'une voie prioritaire pour les délégations sportives accréditées, mais aussi pour les forces de sécurité et de secours[68].

Concernant la circulation fluviale, le bras de la Seine qui traverse le village olympique sera fermé de mi-juillet au et son trafic reporté sur le bras Ouest[69]. Non utilisé habituellement, ce bras fait l'objet d'aménagements afin d’être rendu navigable (dragage, installations de pilotage, etc.) pour un investissement de 15 millions d'euros[69]. En outre, aux abords de la date de la cérémonie d'ouverture, prévue le , ainsi que pour les épreuves de nage en eau libre et de triathlon, la navigation devrait être totalement interdite à Paris[69].

Transports sur les sites olympiques hors Île-de-France[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Sites des Jeux olympiques et paralympiques d'été de 2024.

Hormis les matches au Parc des Princes, les compétitions de football sont organisées en province du 24 juillet au 10 août à Nantes (stade de la Beaujoire), à Bordeaux (stade Matmut Atlantique), à Marseille (stade Vélodrome), à Nice (Stade Allianz Riviera), à Saint-Étienne (stade Geoffroy-Guichard) et à Lyon (parc Olympique lyonnais)[70] selon les modalités habituelles des matches dans ces enceintes.

Les épreuves de surf sont organisées sur le site de Teahupo'o à Tahiti[71],[72].

Financement du plan de transports[modifier | modifier le code]

Au moment de la candidature de Paris pour l'attribution des JOP, il était proposé d'assurer une gratuité des transports en commun pour les détenteurs de billets pour assister aux épreuves, mais après la révision budgétaire effectuée en 2022 à la suite de la crise inflationniste, Paris 2024 a renoncé au financement de cette mesure[15]. Si les lignes de transports existantes et nouvelles ne sont pas construites spécifiquement pour les Jeux olympiques et ne sont donc pas intégrées à leur budget, l'organisation du plan de transports à l'été 2024 est, lui, évalué à 200 millions d'euros[1].

Île-de-France Mobilités déclarant ne pas vouloir faire payer aux abonnés franciliens les surcoûts engendrés par l'adaptation du plan de transports durant l'été 2024, cet organisme annonce des tarifs plus importants[15]. Durant les Jeux, cette autorité organisatrice des mobilités met en place un titre de transport temporaire nommé « passe Paris 2024 ». Par rapport au prix en période « normale », la majoration des tarifs de ce titre temporaire, qui ne concerne pas les abonnés franciliens, doit servir à financer le surcoût généré par le renforcement du plan de transport[16]. Le président de la Fédération nationale des associations d'usagers des transports Île-de-France, Marc Pélissier, approuve le choix que les surcoûts liés au plan de transports estival soit à la charge des touristes, mais regrette qu'il impose aux Franciliens qui n'ont pas d'abonnements d'anticiper leurs achats de titres de transports ponctuels pour ne pas payer le prix fort[15]. L'association Plus de trains estime que « l’offre supplémentaire coûte cher et si c’est pas le visiteur qui paie ce sera l’usager du quotidien ou le contribuable. Ce qui est plus surprenant en revanche c’est que la surcharge durera jusqu’au 8 septembre, soit bien au-delà de la cérémonie de clôture du 11 août », arguant une moindre affluence pendant les Jeux paralympiques[15].

Intégration des aspects écologiques[modifier | modifier le code]

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b c d e f g h i j k l et m « Comment Île-de-France Mobilités prépare les transports pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ? », sur iledefrance-mobilites.fr, (consulté le ).
  2. ↑ a b c et d Manon Derdevet, Emma Sarango et Agence France-Presse, « Défaillances, retards, polémiques : l'épineuse question des transports pendant les JO de Paris? », sur radiofrance.fr, (consulté le ).
  3. ↑ Mazars et Peu 2023, p. 68.
  4. ↑ a b c d et e Emeline Cazi et Sophie Fay, « Les transports pendant les JO 2024 à Paris : de l’euphorie des promesses au choc de la réalité », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  5. ↑ a b c d et e Jila Varoquier, « Paris 2024 : pendant les JO, des trains plus fréquents et des « gilets violets » en Île-de-France », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  6. ↑ a et b Jila Varquier, « La ligne 14 du métro totalement coupée jusqu’au 11 août inclus pour tester les nouveaux trains », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  7. ↑ a b c d e f g h i j et k Jila Varoquier, « JO de Paris 2024 : doit-on vraiment craindre de ne plus pouvoir se déplacer pendant la compétition ? », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  8. ↑ Pierre de Beaudouin, « RATP : la ligne 14 du métro fermée quasiment tous les week-ends au moins jusqu'à fin mars », sur ifrancetvinfols.fr, (consulté le ).
  9. ↑ Pierre Villeneuve, « Loi du 19 mai 2023 : quels effets pour les collectivités territoriales ? », sur lagazettedescommunes.com, (consulté le ).
  10. ↑ a b et c Benoît Hasse, « Sécurité dans les transports pendant Paris 2024 : le centre de coordination paré pour les JO », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  11. ↑ a et b Maïwenn Furic, « Comment les JO 2024 doivent permettre à Paris de rattraper son retard sur l’accessibilité dans les transports », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  12. ↑ a et b Emmanuel Tixier, « Handicap : après le confinement, l'ambitieux chantier de l'accessibilité des gares reprend en Île-de-France », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  13. ↑ a et b « Mise en accessibilité de la gare de Vaires-Torcy (77), 17 mois avant l’accueil de plusieurs épreuves phares des JOP 2024 », sur iledefrance.fr, (consulté le ).
  14. ↑ Jila Varoquier, « À un an des JO 2024, un quart des 1 000 taxis prévus pour convoyer les personnes handicapées sont équipés », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  15. ↑ a b c d e et f Pierre de Beaudoin, « JO de Paris 2024 : avec le ticket de métro à 4 euros, "certains Franciliens risquent tout de même de se retrouver pénalisés" », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
  16. ↑ a b c et d Jila Varoquier, « JO : le passe transports Paris 2024 coûtera 70 euros la semaine », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  17. ↑ Mazars et Peu 2023, p. 66.
  18. ↑ Emeline Cazi et Sophie Fay, « Paris 2024 : suspense pour savoir si la ligne 14, « la ligne de vie des Jeux », sera pleinement opérationnelle », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  19. ↑ Claire Guédon, « Chantier des J0 2024 : à Saint-Denis, « moment de vérité » pour la passerelle piétonne du pont géant de Pleyel », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  20. ↑ Doriane Fulcheri Pereira, « Le tramway trace sa route vers l'ouest », sur tramway.paris.fr, (consulté le ).
  21. ↑ Modèle:Lin web
  22. ↑ Agence France-Presse, « La ligne 16 du métro du Grand Paris ne sera pas prête pour les JO 2024 », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  23. ↑ Agence France-Presse, « Une ligne-clé du métro du Grand Paris ne sera pas prête pour les JO 2024 », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  24. ↑ César Armand, « Grand Paris : le CDG Express encore repoussé à... début 2027 », sur latribune.fr, (consulté le ).
  25. ↑ Jila Varoquier, « Prolongement du RER E : la mise en service à La Défense prévue à partir d’avril 2024 », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  26. ↑ Jila Varoquier, « Grand Paris : de nouveaux trains plus confortables dans quelques jours sur le RER E », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  27. ↑ a b c et d Benoît Hasse, « Horizon 2024 : à la gare du Nord, les usagers seront bientôt mieux accueillis et guidés », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  28. ↑ Canelle Corbel, « Vaires-sur-Marne : la gare Vaires-Torcy rendue accessible aux personnes à mobilités réduites », sur actu.fr, (consulté le ).
  29. ↑ « Pôle de Saint-Denis », sur iledefrance-mobilites.fr, (consulté le ).
  30. ↑ Benoît Hasse, « Ouverture à la concurrence des bus parisiens : Valérie Pécresse annonce un allongement du calendrier », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  31. ↑ Denis Peiron, « Bus RATP : une loi pour sécuriser l’ouverture à la concurrence », sur la-croix.com, (consulté le ).
  32. ↑ Sophie Fay et Claire Mayer, « Dans les transports publics, une pénurie « gravissime » de conducteurs », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  33. ↑ Simon Louvet, « Fiasco du Stade de France : Gérald Darmanin accuse la grève et les faux billets de Liverpool », sur actu.fr, (consulté le ).
  34. ↑ Marc Toubert, « Coupe du monde de rugby : un préavis de grève posé à la RATP », sur france3-regions.francetvinfo.fr/, (consulté le ).
  35. ↑ « Comment cela-va-t-il se passer s'il y a des grèves dans les transports lors des JO de Paris 2024 ? », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  36. ↑ Alexandre Arlot, « Paris 2024 : hôte du futur dépôt des bus olympiques, Aulnay contraint à jouer le rôle de « soutier des JO » ? », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  37. ↑ Pierre de Beaudoin, « Clément Beaune rappelle à l’ordre les taxis parisiens qui refusent la carte bancaire : "C’est illégal et inacceptable" », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
  38. ↑ Pierre de Beaudoin, « JO de Paris 2024 : les poids lourds nécessaires à la bonne marche des Jeux pourront circuler le week-end », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
  39. ↑ Muryel Jacque, « Paris 2024 : des JO écolos qui promettent de polluer deux fois moins », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  40. ↑ Par Anne Collin Le 20 septembre 2023 à 07h00, « Paris 2024 : « Une première pour ADP », les bagages des athlètes seront enregistrés au village olympique », sur leparisien.fr, (consulté le )
  41. ↑ Claire Guédon, « Saint-Denis : il n’y aura pas de nouveaux immeubles en lisière du poumon vert du village olympique », sur leparisien.fr, (consulté le )
  42. ↑ « Echangeur A86-A1 », sur Solideo, (consulté le )
  43. ↑ « Le projet », sur DIRIF, (consulté le )
  44. ↑ Claire Guédon, « Le canal Saint-Denis s’apprête à faire sa révolution cycliste », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  45. ↑ « Rue de Rivoli réservée aux vélos: «Nous envisageons de ne plus revenir en arrière», indique Emmanuel Grégoire », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  46. ↑ Sébastian Compagnon, « J0 2024 : 90 % des sites olympiques ne sont toujours pas accessibles à vélo, alertent les associations », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  47. ↑ a b c et d Benoît Hasse, « Paris 2024 : des Jeux 100 % cyclables, oui mais avec quels vélos ? », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  48. ↑ Kevin Bernardi, « Paris 2024 : Avec ses “Olympistes” cyclables, la Ville de Paris promet de relier les sites », sur sportetsociete.org, (consulté le ).
  49. ↑ Alexandre Arlot, « Entre Dugny et Le Bourget, comment la passerelle olympique de l’A1 va désenclaver les « confins du 93 » », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  50. ↑ Anthony Lieures, « Saint-Denis : découvrez la passerelle qui reliera le Franc-Moisin au Stade de France », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  51. ↑ Nathalie Revenu, « JO 2024 : ce pont-passerelle fera le lien entre les athlètes puis les habitants de Seine-Saint-Denis », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  52. ↑ « Aménagement du canal Saint-Denis », sur ouvrages-olympiques.fr (consulté le ).
  53. ↑ Martin Regley, « JO de Paris 2024: Lime annonce le déploiement de 5.000 vélos supplémentaires cet été », sur bfmtv.com, (consulté le )
  54. ↑ Sebestian Compagnon, « Réseau Vélo Île-de-France : les associations pointent les blocages dans un observatoire en ligne », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  55. ↑ Jila Varoquier, « JO Paris 2024 : les aéroports de Roissy et Orly seront fermés pendant la cérémonie d’ouverture », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  56. ↑ Guy Dutheil, « Paris 2024 : les aéroports de Roissy et d’Orly face au défi des Jeux olympiques et paralympiques », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  57. ↑ Emmanuelle Hunzinger, « JO de Paris 2024 : les taxis volants, "une aberration écologique" pour des élus franciliens », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  58. ↑ Hugo Robert, « JO 2024 : les aéroports franciliens misent sur le covoiturage pour tenir le rythme », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  59. ↑ « Calendrier des compétitions par sessions de Paris 2024 - v4.2 » [PDF], sur paris2024, (consulté le )
  60. ↑ « Calendrier des compétitions par sessions de Paris 2024 - v4.2 » [PDF], sur paris2024, (consulté le )
  61. ↑ Benoit Hasse, « Prolongement du tramway T3b : cette fois, il ne manque plus que les usagers », sur leparisien.fr, (consulté le )
  62. ↑ a et b Laurent Borde, « JO Paris 2024 : la carte des 185 kilomètres de voies olympiques en Île-de-France », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  63. ↑ Décret n° 2022-786 du 4 mai 2022 fixant la liste des voies et portions de voie réservées à certains véhicules pour les jeux Olympiques et Paralympiques de 2024
  64. ↑ Arrêté du 31 juillet 2023 relatif à l'expérimentation d'une signalisation relative aux voies et portions de voies réservées à certains véhicules pour les jeux Olympiques et Paralympiques de Paris en 2024
  65. ↑ a et b Benoit Hasse, « Les dispositifs de surveillance de la « voie olympique » déjà testés sur le périphérique parisien », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  66. ↑ Mazars et Peu 2023, p. 69.
  67. ↑ Amandine Vachez, « Métropole de Lille : c'est quoi cette "voie JO" rapide pour les délégations des Jeux Olympiques ? », sur actu.fr, (consulté le ).
  68. ↑ « Les délégations olympiques devront composer avec les bouchons lillois », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  69. ↑ a b et c Agence France-Presse, « JO de Paris 2024 : Le bras de la Seine qui traverse le village olympique fermé durant la compétition », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  70. ↑ « Football », sur paris2024.org (consulté le ).
  71. ↑ « Jeux olympiques : Paris 2024 choisit Tahiti pour les épreuves de surf », sur France Info, .
  72. ↑ « JO 2024 : les épreuves de surf auront bien lieu à Tahiti », sur LEFIGARO, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

v · m
Chronologie
Disciplines
v · m
Chronologie
Disciplines
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Transports_durant_les_Jeux_olympiques_et_paralympiques_d%27été_de_2024&oldid=214510293 ».